Feat Locke Cole (Final Fantasy VI) | Nom & Prénom Alday Milo Âge : 20 ans
Votre race Humain Votre groupeLune Bleue
Affinités lunaires Vent et eau
Vous êtes un Natif |
Vous, en détails.
Caractère :
Bien des mots peuvent décrire Milo. A première vue, c’est personne enjouée, bavarde, un brin taquin et plutôt du genre enthousiasme. Ca, c’est quand on s’arrête à la surface et qu’on ne creuse pas plus profondément. Car Milo est aussi un excellent menteur, une personne brisée et méfiante envers toutes les personnes qui l’approchent. Tout en souffrant d’autophobie, une peur profonde de la solitude. Un être plein de complexité contrairement à ce qu’on pourrait croire donc.
Lorsqu’il est lancé, le jeune homme est effectivement du genre à difficilement réguler le flot de paroles qui franchit sa bouche. Ce qui doit aller de pair avec son côté baragouineur et menteur. En effet, la vie a bien fait comprendre à Milo qui fallait savoir tourner les choses à son avantages quand il fallait survivre, tout simplement. Combien de fois s’était-il sorti de difficulté juste en parlant ? Il avait arrêté de compter. Il est également possible de lier cette facette de sa personnalité avec son dynamisme naturel et son relationnel aisé. Milo n’a aucune difficulté à aller vers les autres, à les aborder ou encore… à les séduire.
Oui… le jeune homme est un séducteur, conscient de son charme, et disposant d’une arme secrète : savoir donner l’impression à une personne qu’elle est unique. Qu’elle compte pour lui…. Alors qu’en vérité, non. Milo refuse catégoriquement de s’attacher à une personne. Il a bien trop peur… Il refuse d’accorder sa confiance, son affection à quelqu’un qui finira pas l’abandonner. Par le laisser seul. On finit toujours par l’abandonner….
Mais n’ayez crainte ! Milo ne fait jamais part de ses craintes. De son mal être. Il garde tout cela pour lui, les dissimulant sans difficulté derrière sa personnalité étonnamment optimiste. Un paradoxe à lui seul. Au moins, avec lui, on sait qu’on ne s’ennuie jamais et qu’on va très certainement passer un bon moment.
Biographie
Je m’appelle Milo Alday et j’ai 20 ans. Enfin, je ne suis pas né en m’appelant Alday. Disons plutôt que c’est un nom de famille que j’ai pris plus tard, alors que j’avais une dizaine d’années. A vrai dire, avant ça, je n’avais pas de nom de famille. Pour en avoir un, normalement, faut avoir une famille. Ce qui n’était pas mon cas.
Je suis né dans le Bas Valuan. La femme qui m’a mis au monde était une prostituée, tombée enceinte d’un client. Elle m’a abandonné le jour de ma naissance devant les portes de l'hôpital public de la ville. J’y suis resté quelques semaines, gardé par des infirmières douteuses, couchés pas loin d’hommes malades. L’hygiène et les mesures médicales, c’était pas trop ça. Et puis, soyons honnêtes…. on s’en fichait. Une bouche de moins à nourrir pas toujours plus mal.
Ensuite je suis allé à l’orphelinat. Enfin orphelinat… Je dirais plus “lieu où l’on garde les enfants pour aller les faire mendier et travailler, afin de récupérer l’argent”. Du coup, au début, j’étais le bébé accompagnant les enfants allant mendier : les bébés, ça fait toujours pitié.
En grandissant, j’ai mendié, appris à voler et à mentir. Vers neuf ans, j’ai été mis à la porte de l’orphelinat, après une bonne raclée. Je piquais dans la caisse. Ca leur a pas plu.
A partir de là, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul. Mais j’étais pas le seul dans ce cas-là. Les rues étaient infestés d’enfants sans famille, dormant dehors comme des chiens, et obligés de voler, d’arnaquer ou d’accepter des boulots douteux pour pouvoir manger. On m’en a proposé de ces “boulots douteux”. Et quand je dis douteux je veux dire coucher avec une personne adulte payant pour ça. Mais j’étais môme et hors de question de finir comme ma mère !
Au fil du temps, je suis devenu un expert dans mon domaine. J’ai des doigts de fée il paraît, doués pour vider des bourses sans me faire remarquer ou réalisant des “tours de magie” pour les payeurs les plus curieux. Une belle arnaque.
C’est aussi à cette époque que j’ai appris à utiliser les dagues. Je pouvais pas rester sans défense dans le coupe-gorge où il vivait. Il faut savoir se défendre.
Dans la rue, j’avais fais la connaissance d’un garçon, un peu plus vieux que moi, Ludwig. Je sais pas pourquoi mais il a semblé se prendre d’affection pour moi. Il me suivait partout. Je l’ai aidé à survivre dans la rue. Il n’arrêtait pas de dire que j’étais un ange, son ange. Qu’il ne me laisserait jamais seul. Je l’envoyais balader à chaque fois. Mais… je crois qu’à force, une part de moi a fini par y croire, par se dire qu’il disait la vérité. Puis il est parti lui aussi. Je me suis de nouveau retrouvé seul...
J’avais 14 ans quand j’ai rencontré celui qui est aujourd’hui mon capitaine, Ibel. Je me suis fait griller alors que j’étais en train de lui voler sa bourse. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas fait avoir comme un débutant… Mais au moins, il a pas menacé de me couper un doigt pour m’apprendre les bonnes manières. Oui… c’est arrivé… Mais je rassure, j’ai tout mes doigts. Donc, à la place, Ibel m’a plus ou moins obligé à embarquer avec lui, pour compensation. L’objectif était que je deviens un mousse chargé de s’occuper de tous les boulots les plus ingrats sur un bateau. Par exemple, je servais la boisson, je nettoyais le bateau… Et franchement, je me demande si certains faisaient pas exprès pour me compliquer la vie.
A l’époque, j’étais assez petit et maigrichon, comme tout enfant n’ayant pas eu assez à manger. On ne doutait pas vraiment de mes origines quand on me voyait. Du coup, c’est vrai qu’au début, je râlais pas mal et je faisais ma forte tête. Mais finalement à bord, j’ai pu manger, grandir et me développer. Je dormais plus sous les ponts… J’ai gagné au change on peut dire. Et surtout, le capitaine Ibel a bien su gérer le chat sauvage que j’étais à l’époque. Alors même si aujourd’hui je vis encore avec ses peurs viscérales d’être abandonné, de me retrouver encore une fois seule… J’ai appris à respecter mon capitaine. Aujourd’hui, il faut dire ce qui est, je lui suis d’une fidélité sans faille. C’est bien la seule personne qui puisse se vanter d’avoir ma fidélité absolue.
Désormais, je suis plus un simple mousse, juste bon à faire les plus sales besognes. Cependant, je suis encore bien trop bridé à mon goût. Tenu à l’écart des choses les plus risquées, les plus intéressantes. De plus en plus je me “rebelle” mais à la fin, je fini toujours par me plier à la décision d’Ibel.
Le petit garçon bien trop maigre et plus petit que la moyenne est bien loin aujourd’hui.
IRL
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